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Bảo tàng lịch sử Quốc gia

Musée National d'Histoire du Vietnam

20/08/2021 19:26 2148
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Autre fois, l’arrondissement de Gia Dinh était celui où les épidémies de variole faisaient le plus ravages; les statistiques indigènes relatent que le taux de mortalité était de 75%, et un grand nombre d’habitant vacciné, avec plus de 7.000 enfant, chiffre qui semble fantatisque et qui se retrouve, cependant, dans certaines provinces de l’Ouest, que la variole n’épargnait guère, à l’époque où l’introduction du vaccine n’avait pas encore rendu les services qu’on constate aujourd’hui.

Camp de quarantaine de Ganh Rai, où le gouvernement colonial a mis en quarantaine tous les passagers contaminés sur les navires entrant dans la zone martime de la Cochinchine. (Photo de Baurac)

Comme mentionné à l’article précédent, à cause de la situation stressante de l’épidémie dans les années 1890, alors, des postes de vaccination mobiles sont mis en place dans de nombreux endroits pour prévenir, contrôler et limiter la propagation du virus. À Gò Công, le nombre de personnes qui venait se faire vacciner à chaque séance était d'environ 5000 (la polulation de 68.000 personnes), le docteur Baurac a écrit à cette question très clairement dans son livre (La Cochinchine et ses habitants: provinces de l'Est) à ce jour, les indigènes ont très confiance en la vaccination, ils savent mieux s’occuper de soi et de leurs enfants”.

Une chaloupe à vapeur dans la vaccination dans les provinces de l’Est. (photo de J.C Baurac)

La population de Cho Lon était estimé à 292.100 habitants, selon les estimations de Baurac, le nombre d’enfants présent à chaque séance de vaccination était d’environ 4.000. Le nombre de personnes présent à chaque période de vaccination à My Tho atteignait d’envrion 7.000- 8.000 (la population de 232.628 personnes). Selon le docteur Baurac, le nombre des personnes se rendant en sites de vaccination était encore plus élevé si l’ordre de l’administrateur était mieux exécuté.

Baurac a hautement apprécié la vaccination complète de l’arrondissement de Tan An, les séances semestrielles de vaccination et de vérification ont lieu dans certains de ces marchés et dans les centres les plus importants de l’arrondissement. Elle fournissent une moyenne très suffisante de sujets, environ 4.000 chaque fois. Il est à remarquer que les enfants présentés au médecin vaccinateur, sont bien moins robustes et ont l’air bien moins sains dans les parages, qui avoisinent la Plaine des Joncs (Dong Thap Muoi), dans le canton de Moc Hoa, par exemple, que partout ailleurs, dans les autres parties de l’arrondissement. Ils sont couverts de plaies, surtout les sujets de 10 à 12 ans, plaies que nous attribuons aux piqûres de moustiques qui abondent dans ces contrées.

Dans l’arrondissement de Bien Hoa, la moyenne des personnes présentés est d’environ de 2.500 à 3000; elle serait bien plus grande si les Moϊs étaient réfractaires. Il faut dire, cependant, qu’à instar des Moϊs de Thu Dau Một, ils commencent à comprendre que nous agissons dans leur intérêt.

Le nombre de bûcherons est très élevé dans l’arrondissement de Tay Ninh. Ces indigènes passent la majeure partie de leur existance en plein forêt, où, la plupart du temps, ils construisent un abri provisoire, vivant au milieu de leurs buffle dans les plus strites et les plus lamentables conditions d’hygiène. Aussi, reviennent-ils au chef-lieu rongés par la fièvre et couverts de plaies horribles. C’est alors qu’ils reconnaissent les bienfaits de la médication française et de l’antisepsie en particulier. À Tây Ninh, les étapes de la vaccination étaient organisées tous les six mois, mais de petites épidémies de varioles éclatent parfois dans certaines endroits dans l’arrondissement. Selon le docteur, les cantons de Cao Mien (Cambodge) sont souvent les premiers infectés, et des villages situés près de ses fonctières souffrent toujours de cette terrible maladie".

La population de l’arrondissement de Thu Dau Môt, si on devait s’en rapporter aux statistiques officielles, serait de 57.500 habitants. Comme pour les autres arrondissements de Cochinchine, c’est dans les principaux centres et marchés de Thu Dau Một qu’ont lieu, tous les six mois, les tournées de vaccine. Mais ici, étant donné que la population est peu dense et les villages très espacés les uns des autres, le chiffre des sujets présentés dans chaque séance est bien moins élevé que partout ailleurs. La moyenne des enfants vaccinés à chaque tournée semestrielle ne dépasse pas 2.500. Il faut dire aussi que les Moϊs, qui vivent toujours retirés au milieu des bois, sont encore bien en retard au sujet de la vaccine; malgré que le variole fasse de grands ravages parmi eux.

Selon les notes du Dr Baurac, à ce moment-là, la baie de Ganh Rai (Vung Tau) où était choisi pour utiliser comme centre de quarantaine concentré en cas d’épidémie. La camp de quaraintaine concentré se trouve au pied de la colline, à l’abri du vent,. Ici, le gouvernement colonial a mis en quarantaine les passagers infectés sur les bateaux entrant dans la zone maritime de la Cochinchine.

Parties de l’aiguille et de la seringue du docteur Baurac. (Photo de Baurac)

Le Dr Baurac a écrit qu’en 1891, le navire de guerre Shamrock dans son retour du Tonkin, a ramené beaucoups de figures importantes de la colonie à Sai Gon et des prisonniers du Tonkin condamnés à l’exil à Côn Lôn. L’épidémie de choléra a éclaté sur ce navire, le Service de la santé de Sai Gon a immédiatement donné l’ordre à isoler les passagers du navire. Ce navire amarré à Ganh Rai, le groupe du docteur Baurac fut chargé de traiter au camp de quarantaine concentré. La quarantaine s’est déroulée dans les meilleurs conditions, et heureusement il n’y a eu aucun décès.

Les préoccupations des habitants sur la campagne de vaccination

En raison de la mise en place des étapes de vaccinations dans tout la région, Baurac a constaté que le population de la Cochinchine était plus nombreuse que les statistiques du gouvernement local. D’après lui, la population de la Cochinchine ne serait pas de un million huit cent mille, comme on le croit généralement, mais bien de quatre et cinq million d’habitant. Il a parcourru tous les arrondissements et pénétré jusque dans les derniers recoins habités de la Cochinchine. Il a écrit un ouvrage fort intéressant sur cette région. Il a affirmé que la population de cette région est trois plus importante que ne l’acccordent les statistiques. Les statistiques incorrectes ont affecté le plan de préparation.

Institut microbiologique de vaccine animale à Sai Gon, en 1890

Les campagnes de vaccination en Cochinchine ne sont pas toujours favorables à cause de la doute des habitants, ils ont peur de remettre leurs enfants aux médecins pour se faire vacciner; ils ont oublié d’amener les enfants à se faire vacciner périodiquement; ou la non-coopération du peuple Moϊs à Thu Dau Một et à Bien Hoa, etc.

Dans le programme de vaccination en Cochinchine, il faut mentionner le rôle de l’Institut Pasteur de Saï Gon (l’Institut Pasteur de Ho Chi Minh aujourd’hui), un insitut de recherche en biologie et d’épidémiologique, situé à Ho Chi Minh-ville. Le Dr Calmette qui fut chargé de fonder et de diriger l’Institut en 1891. Baurac a pensé que, les docteurs Vantalon, Corre, Chédan, Helgouach, Alavoine, etc, sont des pionniers dans la pratique de la vaccination en Cochinchine.


MNHV

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