Des tuiles architecturales sur le toit du palais à l’époque de la dynastie des Tran, fouillées lors de la résidence du roi de Lo Giang, province de Thai Bình (source: internet)
L’image du cerf sur la feuille de figuier trouvé au vestiges de la résidence du roi de Lo Giang (province de Thai Binh) montre un cerf courant, et avec sa tête tournée vers l'arrière. Le cerf a une forme élancée et ses cornes sont représentées par des bandes courbes de fleurs et feuilles.
L’image du cerf sur la feuille de figuier trouvé au vestige de Ly Cung (province de Thanh Hoa) montre également un cerf courant sur une aurélo de petites étincelles. Le cerf a une forme élancée, la tête relevée, ses cornes représentés par branches d’arbre, le dos courbé, les jambes montrant des mouvements de danses rythmiques.
À travers des documents au dessus, on donne des commentaires suivants:
1. Le cerf est un sujet de décoration populaire dans l’art chinois et un symbole de la “longévité” et de “richesse”. Dans l’art indien, le cerfs qui est un symbole de la religion, est utilisé pour améliorer la prise de conscience. Dans le bouddhisme, le cerf a une place importante. Dans la légende, le cerf est la 11e du dieu Gautama et son premier sermon se porte vers la terre réservée aux cerfs dans la région de Bénarès (K.Ball 1974: 195). Le cerf a également incarné le Bouddha Bodhisattva qui a sauvé l’homme du désespoir (Jean Chealier, Alain Gheebrant 1997: 463). Alors, l’image du cerf est associée au bouddhisme, dans le seul but d’apporter les bonnes choses au peuple et de sauver l’homme.
2. Les feuilles de figuier en terre cuite orné d’image de cerf sont des reliques précieux découverts pour la première fois dans les vestiges de la résidence du roi de Lo Giang, de la dynastie des Tran et les vestiges de Ly Cung, de la dynastie des Ho.
La résidence du roi de Lo Giang (également connue sous le nom du palais de Kien Xuong) est un grand palais construit sous le règne du roi Le Anh Tong, sur la terre de Long Hung, actuellement ce vestige appartient à la commune de Hong Minh, du district de Hung Ha (province de Thai Binh). Selon les documents historiques, ce vestige rend le culte à la reine mère du roi Tran Anh Tong, et c’est le lieu associant à l’événement du décès du jeune roi Tran Hien Tong, le 11 juin 1341, de la 13e année du Serpent (Livre complet de memoires historiques du Dai Viet 1971, page 534, 624).
Tuiles architecturales du palais de la dynastie des Tran découvertes à la résidence du roi Lo Giang, province de Thai Binh (source: Internet)
En ce qui concerne le vestige de Ly Cung, selon d’anciens documents, le palais de Ly Cung (auparavant connu sous le nom du palais Bao Thanh), le roi Ho Quy Ly l’a construit et forcé le roi Tran Thuan Tong à y rester. L’histoire a également abordé de l’événement de monter sur le trône au palais de Bao Thanh, du prince héréditaire (fils du roi de Tran Thuan Tong) (Livre complet de memoires historiques du Dai Viet, Tome II, pages 222-223). Le palais de Ly Cung était construit au sud-ouest de la montagne de Dai Lai, commune de Kim Au, district de Vinh Lọc, actuellement le district de Vinh Thach, province de Thanh Hoa.
Ainsi, les vestiges de Ly Cung et Lo Giang sont deux grands palais de la dynastie des Tran (palais de Kien Xuong) et de la dynastie des Ho (palais de Bao Thanh) et qui concernent à la résidence et au décès du roi Tran. La feuille de figuier associe au bouddhisme. La popularité de la feuille de figuier sur le toit des monuments des dynasties des Ly et Tran, Ho reflète la période historique dont le Bouddhisme considérait comme la religion principale. L’image du cerf est également liée au bouddhisme et constitue la réincarnation du Bouddha. La feuille de figuier orné d’image du cerf n’est trouvé que sur le toit de ces deux palais. En combinant les facteurs ci-dessus, on peut voir que l’ornement du de la feuille de figuier sur le toit des monuments architecturaux des vestiges de Lo Giang et de Ly Cung exprime le désir de se libérer du désespoir et de avoir confiance en les croyances bouddhistes pendant l’époque où le bouddhisme était florissant. À travers les motifs décoratifs sur des monuments architecturaux, ont réflété la réalité et l’histoire du bouddhisme de cette période.
Dr. Ngo Thi Lan (texte)